LA VÉRITABLE EXPLICATION DE LA PIERRE CUBIQUE À POINTE
La pieuse image des chantiers médiévaux à enflammé l’imagination au XIXème siècle et tout un récit romantique a été bâti sur ces images qui ne sont que l’arbre qui cache la forêt, un aimable mythe qui s’écroule car en réalité l’origine de la Pierre cubique se situe bien ailleurs .. bien ailleurs .. à découvrir dans mon prochain livre … avec les sources complètes redécouvertes. La franc-maçonnerie reste un vaste chantier à ré-inventer. Mais exit les gargouilles et autres limaçons !
« La pierre cubique à pointe représente le chef-d’œuvre que tout Maçon doit parvenir à réaliser en qualité de Compagnon fini. Les tableaux de Loge du XVIIIe siècle représentent clairement que tout itinéraire initiatique correspond à la transformation de la pierre brute en pierre cubique à pointe. Cette image de l’ascension vers la Transcendance correspond aussi à la recherche de la pierre philosophale.
La hache fichée en son sommet, semblable à un marteau taillant, évoque la réalisation spirituelle à son apogée grâce à la réception de l’illumination initiatique. Elle a pour but de faire jaillir la lumière enfermée au cœur de la pierre.
Le sommet de la pierre cubique à pointe est assimilable à un omphalos, une représentation visible et concrète du » centre du monde « , d’une ouverture sur le divin, quintessence de l’être, point de rencontre du manifesté et du non-manifesté. La pierre cubique à pointe symbolise donc l’achèvement de l’œuvre, l’aboutissement réalisé, le couronnement des efforts. Souvent oubliée ou méconnue, elle synthétise l’ensemble des connaissances de l’adepte. Cette pierre polie et burinée est, avec la planche à tracer du Maître, le symbole le plus important de la connaissance initiatique de l’Ordre maçonnique. »
Précision : dans l’authentique maçonnerie il n’y eut jamais de Pierre brute, quand à la hache c’est un rajout superfétatoire et inutile. Une meilleure connaissance s’avère donc dès à présent nécessaire.
Selon la « légende du grade », trois maçons travaillaient sur le chantier du Temple, lorsque leurs outils heurtent ce qui apparaît comme une sorte de dalle. Ils dégagent le sol, voient un anneau qui permet de soulever la dalle … qui donne accès à une salle souterraine et voûtée. Le plus courageux des trois s’y fait descendre. Après avoir progressé par tâtonnements dans une demi-obscurité, il découvre au centre de cette « voûte secrète » une sorte de piédestal sur lequel a été déposé, dans les temps anciens, le mot indicible, la « Parole Innominable », le vrai nom de Dieu.
Le rituel maçonnique semble s’inspirer d’une légende rabbinique rapportée en 1492 par Isaac Abravanel (1437-1508) dans son commentaire sur le Premier Livre des Rois Article « Salomon » de la Jewish Encyclopedia. Alex Horne, dans…. Ayant le don de prophétie, Salomon avait prévu la destruction de son œuvre par les Babyloniens et avait fait construire une cache sous le Temple afin que l’Arche d’Alliance soit protégée. Isaac Abravanel, Commentaire sur le Premier Livre des Rois,….
L’instruction par demande, et réponse, du rituel de « Grand Élu Grand Écossais » rapporte donc le thème central du grade :
- « Demande : Où avez-vous travaillé ?
- Réponse : Dans une voûte souterraine.
- D. : Où était placée la voûte souterraine ?
- R. : Elle fut construite secrètement sous la partie
la plus mystérieuse du Temple. - D. : A quoi servait cette voûte secrète ?
- R. : A renfermer un dépôt précieux.
- D. : Dans quelle place était-il ?
- R. : Le Delta précieux sur lequel étaient gravés les vrais caractères de la Parole Innominable fut incrusté sur un piédestal de marbre placé au milieu de la voûte et recouvert de la Pierre cubique.
- D. : Quelle était la Pierre cubique ?
- R. : Une pierre d’agate taillée en forme quadrangulaire contenant les mots secrets de l’Art Royal.
- D. : Comment déchiffre-t-on les lettres qui y sont incrustées?
- R. : En les lisant suivant l’Art. »
Exemple de déchiffrage
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